9 avril 2008
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Un conte du Canada
En ce temps là l'ours régnait sur le ciel. Il paressait, allongé paisiblement , il gardait jalousement la lumière et la chaleur, toute la lumière et toute la chaleur.
Pendant ce temps sur terre, il faisait froid, très froid! Il neigeait dans les montagnes, il neigeait dans les plaines. Il faisait nuit sans interruption. Les animaux mouraient de froid et de faim.Un vent glacé soufflait, tous grelottait.
Devant cette situation catastrophique, les animaux tinrent conseil.
Ils discutèrent longtemps cherchant des solutions pour y remèdier. Une idée leur vînt, ils partirent à la recherche du plus grand arbre de la région. Après plusieurs jours de quête ils trouvèrent un sapin centenaire qui leur parut convenir. Il était si haut que la cime semblait toucher le ciel!
Ils appelèrent l'écureuil.
Celui-ci grimpa, grimpa...grimpa si-haut qu'on ne le vit plus. Il poursuivait son escalade , arriva dans le brouillard, puis dans les nuages. A mesure qu'il montait, il agitait sa queue et perçait un trou dans les cumulus. Inquiet, il se demandait si son ascension aurait une fin, pourtant malgré la fatigue, il n'abandonnait pas. Ses efforts furent récompensés, la voute s'éclaircit et apparut enfin une lumière. L'écureuil fut aveuglé, sa fourrure commençait à roussir à cause de la chaleur.
Il venait d'atteindre le monde d'en haut!
Mais aussitôt la lumière s'engouffra par le trou percé par la queue de l'animal.
Sur Terre le jour fit place à la nuit. Les animaux applaudirent.
Tout la-haut les yeux de l'écureuil s'habituérent à la lumière, il regardait émerveillé, quand il vit dans une île proche, endormi à l'ombre d'un arbre inconnu, le maître des Terres d'en Haut: UN OURS ENORME.
Aux branches de l'arbre pendaient des outres de belles tailles. C'était l'arbre à chaleur portant ses fruits pleins de la chaleur qui manquait tant sur Terre.
- Comment faire pour ramener un fruit, un seul suffirait à donner du bonheur à mes amis?
Il redescendit et leur raconta ce qu'il avait vu, puis il leur demanda de grimper avec lui. A la queue leu leu, les uns rapidement, les autres avec difficulté, tous entreprirent l'ascension à sa suite. Les premiers attendirent patiemment les plus lents et enfin réunis, les questions fusèrent:
- Qui aura le courage d'aller décrocher une outre de chaleur?
- Qui aura la force de la transporter?
- Qui n'aura pas peur de l'ours?
- Qui pourra courir assez vite pour lui échapper?
- Qui saura traverser l'eau pour atteindre l'île?
Le lièvre court vite mais ne sait pas nager!
Le castor nage vite mais n'est pas assez fort!
C'est alors que l'écureuil vit le renne, timide, assis à l'écart du groupe.
- Tu sais nager, tu es rapide à la course et tu as sur la tête des bois pour te défendre contre la méchanceté de l'ours! Veux-tu aller chercher une outre de chaleur?
Ils étaient tous d'accord, seul le renne était capable de s'acquiter de cette tâche.
Il accepta et partit vers l'île où vivait l'OURS TERRIFIANT.
Il nageait sans bruit, quand à mi-chemin, il entend une petite voix près de son oreille.
- Je suis la souris, je suis sur ton dos bien accroché à tes bois!
- Tu es trop petite, tu vas te faire dévorer!
Le renne était faché mais il était trop tard.
- Tiens toi tranquille, ne bouge pas!
Sur l'île, il se précipita vers l'arbre, décrocha une outre et repartit en courant le plus vite possible. Réveillé, l'ours furieux détacha son canoé et pagaya pour rejoindre le voleur. Le renne appela la souris, silence, elle n'était plus là.
- Pauvre petite bête, elle a du tomber sur l'île.
Le renne nageait mais l'ours se rapprochait dangereusement quand sa pagaie se brisa. Son bateau se mit à tourner et le renne put rejoindre la rive. Applaudi par ses amis, il voulut leur raconter l'aventure quand la souris débarqua de la pagaie transformée en radeau! Elle avait grignoté le bois pour stopper la poursuite de l'ours!
Ils redescendirent sur TERRE.
A l'ouverture de l'outre, la neige fondit, une douce chaleur se répandit partout,
Si quelquefois la lumière disparait, si le soleil ne brille pas toujours c'est que parfois l'ours, le maître d'en haut, vient se coucher sur le trou de l'écureuil!
Depuis ce temps là, se succèdent le jour, la nuit, l'été et l'hiver!
En ce temps là l'ours régnait sur le ciel. Il paressait, allongé paisiblement , il gardait jalousement la lumière et la chaleur, toute la lumière et toute la chaleur.
Pendant ce temps sur terre, il faisait froid, très froid! Il neigeait dans les montagnes, il neigeait dans les plaines. Il faisait nuit sans interruption. Les animaux mouraient de froid et de faim.Un vent glacé soufflait, tous grelottait.
Devant cette situation catastrophique, les animaux tinrent conseil.
Ils discutèrent longtemps cherchant des solutions pour y remèdier. Une idée leur vînt, ils partirent à la recherche du plus grand arbre de la région. Après plusieurs jours de quête ils trouvèrent un sapin centenaire qui leur parut convenir. Il était si haut que la cime semblait toucher le ciel!
Ils appelèrent l'écureuil.
Celui-ci grimpa, grimpa...grimpa si-haut qu'on ne le vit plus. Il poursuivait son escalade , arriva dans le brouillard, puis dans les nuages. A mesure qu'il montait, il agitait sa queue et perçait un trou dans les cumulus. Inquiet, il se demandait si son ascension aurait une fin, pourtant malgré la fatigue, il n'abandonnait pas. Ses efforts furent récompensés, la voute s'éclaircit et apparut enfin une lumière. L'écureuil fut aveuglé, sa fourrure commençait à roussir à cause de la chaleur.
Il venait d'atteindre le monde d'en haut!
Mais aussitôt la lumière s'engouffra par le trou percé par la queue de l'animal.
Sur Terre le jour fit place à la nuit. Les animaux applaudirent.
Tout la-haut les yeux de l'écureuil s'habituérent à la lumière, il regardait émerveillé, quand il vit dans une île proche, endormi à l'ombre d'un arbre inconnu, le maître des Terres d'en Haut: UN OURS ENORME.
Aux branches de l'arbre pendaient des outres de belles tailles. C'était l'arbre à chaleur portant ses fruits pleins de la chaleur qui manquait tant sur Terre.
- Comment faire pour ramener un fruit, un seul suffirait à donner du bonheur à mes amis?
Il redescendit et leur raconta ce qu'il avait vu, puis il leur demanda de grimper avec lui. A la queue leu leu, les uns rapidement, les autres avec difficulté, tous entreprirent l'ascension à sa suite. Les premiers attendirent patiemment les plus lents et enfin réunis, les questions fusèrent:
- Qui aura le courage d'aller décrocher une outre de chaleur?
- Qui aura la force de la transporter?
- Qui n'aura pas peur de l'ours?
- Qui pourra courir assez vite pour lui échapper?
- Qui saura traverser l'eau pour atteindre l'île?
Le lièvre court vite mais ne sait pas nager!
Le castor nage vite mais n'est pas assez fort!
C'est alors que l'écureuil vit le renne, timide, assis à l'écart du groupe.
- Tu sais nager, tu es rapide à la course et tu as sur la tête des bois pour te défendre contre la méchanceté de l'ours! Veux-tu aller chercher une outre de chaleur?
Ils étaient tous d'accord, seul le renne était capable de s'acquiter de cette tâche.
Il accepta et partit vers l'île où vivait l'OURS TERRIFIANT.
Il nageait sans bruit, quand à mi-chemin, il entend une petite voix près de son oreille.
- Je suis la souris, je suis sur ton dos bien accroché à tes bois!
- Tu es trop petite, tu vas te faire dévorer!
Le renne était faché mais il était trop tard.
- Tiens toi tranquille, ne bouge pas!
Sur l'île, il se précipita vers l'arbre, décrocha une outre et repartit en courant le plus vite possible. Réveillé, l'ours furieux détacha son canoé et pagaya pour rejoindre le voleur. Le renne appela la souris, silence, elle n'était plus là.
- Pauvre petite bête, elle a du tomber sur l'île.
Le renne nageait mais l'ours se rapprochait dangereusement quand sa pagaie se brisa. Son bateau se mit à tourner et le renne put rejoindre la rive. Applaudi par ses amis, il voulut leur raconter l'aventure quand la souris débarqua de la pagaie transformée en radeau! Elle avait grignoté le bois pour stopper la poursuite de l'ours!
Ils redescendirent sur TERRE.
A l'ouverture de l'outre, la neige fondit, une douce chaleur se répandit partout,
Si quelquefois la lumière disparait, si le soleil ne brille pas toujours c'est que parfois l'ours, le maître d'en haut, vient se coucher sur le trou de l'écureuil!
Depuis ce temps là, se succèdent le jour, la nuit, l'été et l'hiver!