Dimanche 25 Avril, comme prévu nous "levons l'ancre" en début d'après midi.
La campagne a pris sa tenue de fête, les arbres sont en pleine floraison et si Dame Nature ne programme pas une colère (gel ou grêle) nous aurons cet été abondance de fruits!
Les prairies resplendissent de verdeur. La France est belle mais nous ne regrettons pas notre départ, nous récolterons à notre retour!
En soirée nous faisons étape au Pays Basque, contreforts des Pyrénées dont nous apercevons les sommets enneigés, proximité de l'océan dont les flots s'écrasent sur les rochers, la région, très touristique, il accueille déjà les premiers touristes venus de l'Europe du Nord. Bénéficiant d'un climat privilégié, toujours vert, ses maisons blanches et rouges et ses grasses prairies où paissent de nombreux troupeaux de moutons incitent à des promenades bucoliques.
Dès le lever du jour l'Espagne: plus de frontière, monnaie unique, aucun dépaysement.
A chaque voyage nous regardons avec étonnement et admiration les nouveaux ouvrages routiers.
Civilisation de la route!
Il y a eu les bâtisseurs de pyramides, de chateaux forts, de cathédrales, les Romains ont construit voies, aqueducs, viaducs et des ponts qui sont encore aujourd'hui considérés avec respect
Nos ingénieurs créent des autoroutes qui enjambent les montagnes et se rient du relief!
Ces ouvrages méritent leur titre d'ouvrages d'art. L'Europe est un chantier permanent , Les capitales sont encerclées par des anneaux dont les rayons permettent l'accés au centre . Les véhicules se suivent et les concerts de klaxons rythment les embouteillages.
Nous contournons Madrid et quelques kilomètres plus au sud Aranjuez, ville royale!
Les lions gardent l'entrée de la ville de chaque côté du pont sur le Jarama.
Mardi 27 Avril
Descente vers le sud, la journée s'annonce chaude, en deux jours nous avons changé de saison et c'est l'été!
Les moulins de Don Quichotte ont été remplacés par des éoliennes.
Un "desfilados" et nous voilà en Andalousie. C'est le royaume de l'olivier, pas une parcelle, pas un sommet qui ne sot cultivé!
L'odeur âcre des huileries nous accompagne jusqu'à Grenade, au pied de la Sierra Névada encore enneigée.
Cest enfin la lente descente vers la Méditerranée: Malaga, Marbela, Algésiras dernière étape espagnole.
Au loin les côtes marocaines se profilent dans la brume. Demain nous quitterons le continent européen, 1500 kilomètres nous séparent du but de notre voyage.
( à suivre)