Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 10:52

Mardi 6 octobre

Samedi matin nous avons pris la route du Sud, direction Guelmin.

Autrefois célèbre pour son marché aux dromadaires, cette étape caravanière avant la grande traversée du Sahara , ville des hommes bleus, se développe aujourd'hui pour accueillir les touristes.

L'hiver dernier des trombes d'eau se sont abattues sur la région créant des dégats importants. Les oueds transformés en torrents ont emporté tout sur leur passage. La ville d'Ifni est restée coupée du monde pendant plusieurs jours. Les séquelles sont encore visibles et la route qui relie les deux villes garde les stigmates de cet épisode. Les travaux d'urgence ont été réalisés mais à chaque radier (passage d'oued) la vitesse doit être réduite, le goudron n'ayant pas été refait.

Le soleil se lève sur les derniers contreforts de l'Atlas et les grandes étendues sableuses et rocailleuses s'étalent de chaque côté à perte de vue.

Passage du Draa, ce fleuve mythique qui prend naissance dans le Sahara, disparait dans les sables pour réapparaître à proximité de l'Océan!

Contrôle de police rapide  et la ville de tantan apparâit dans la brume.

Que de changements depuis notre premier passage! Il est vrai que c'était au siècle dernier!

Les rues sont maintenant goudronnées, ramassage d'ordures et une circulation importante.

Les festivités de l'Aïd (fête du mouton) sont terminées, les échoppes sont ouvertes, même les boucheries.

Direction El Ouatia, un conseil respectez les limitations de vitesse sous peine d'amende (300DH)! Les caméras radars fonctionnent!

La ville balnéaire abrite le port sardinier et les effluves odorantes chatouillent nos narines!

Les falaises surplombent l'Océan, le plateau est parsemé de cabanes, lieux de vie très sommaires des pêcheurs locaux.

Ils sont là espérant remonter les courbines, (maigres chez nous) dont certaines  atteignent 30kg parfois plus! Nous nous contenterons de prises plus petites!

Le chateau d'eau d'Akhfenir pointe à l'horizon, nous sommes arrivés!

Il est midi, des odeurs de grillades nous ouvrent l'appétit! Un arrêt pour l'achat de deux tajines (70 DH) avant de rejoindre la Courbine d'argent. Cette auberge nous autorise une installation dans sa cour. Nous y retrouvons nos amis, arrivés depuis quelques jours.

 L'installation du campement nous occupe une bonne partie de l'après-midi!

 Un petit tour au village pour les premiers achats! Rien n'a changé ou si peu!

Une nouvelle vie commence!

La mer est belle calme et chaude, les premières prises seront des petits maquereaux (lisettes) qui finiront en grillade!

Aujourd'hui une "récolte" de petits poissons nombreux et variés, je peux cuisiner  une bonne soupe!

Sur la plage, dans les creux des rochers notre ami a fait provision de crevettes! Appâts mais aussi sautées à la poêle pour accompagner l'apéritif!

Demain à mon tour de faire "la marée basse"!

                                                          (à suivre)

 

Partager cet article
Repost0
26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 16:44

Premier voyage au Maroc

Noël 1976 approche, les vacances scolaires commencent ce soir.
17h, la cloche retentit, l’école est finie ! Je rejoins mon domicile, la voiture est prête, les valises sont chargées, la chienne est excitée même si elle ne connaît pas les conditions du voyage !!
Sans plus attendre, départ vers le sud, cette année nous fêterons Noël au soleil sur un autre continent. Premier arrêt : la frontière franco-espagnole et oui ! Il y avait encore une frontière ! Nous devons déclarer le fusil transporté, Alain a l’intention de chasser au Maroc. Formalités rapides, munis du sésame nous repartons. On nous a prévenus, le Somosierra avant Madrid pourrait-être enneigé. La météo semble clémente mais …. Le voilà qui se profile à l’horizon, enfin nous supposons, il fait nuit noire ! Pas d’inquiétude il ne neigera pas mais, l’aiguille de la jauge d’essence s’incline dangereusement vers le zéro et depuis un certain nombre de kilomètres nous n’avons croisé aucune station service ! La montée est raide, et dans le halo des phares j’aperçois un panneau sur lequel est dessinée une pompe !! Au sommet du col, de nombreux camions sont arrêtés, capot levé pour refroidir ! Nous faisons le plein de carburant et … cap au sud !
Madrid apparaît auréolé de lueurs blafardes, pas de GPS pour nous guider mais des panneaux et sans erreur nous arrivons à Aranjuez. Voyage sans histoire, nous nous relayons, le Desfilados après Valdépénas est assez impressionnant dans la nuit ! Au petit matin nous approchons de la côte Méditerranéenne, et en début d’après-midi nous voilà à Algésiras. Renseignement pris, un bateau fera la traversée vers 20h pour Tanger. Nous avons le temps de nous sustenter et de faire une sieste.
Au moment des formalités d’embarquement, on relève nos passeports, un doute nous saisit : avons-nous bien fait de partir ? Ce n’est vraiment pas le moment !! Nos passeports nous sont rendus, nous pénétrons dans la gueule du ferry ! Nous avions tort de nous inquiéter ! Deux heures de traversée, la mer est calme, Tanger la blanche nous accueille, mais il faut sortir du port avec les documents dûment tamponnés d’autant plus que nous avons le fusil ! Etions-nous inconscients d’importer une arme, fut-elle de chasse ? Surement pas ! Mes beaux parents l’ont déjà fait et nous allons les rejoindre ! Nous devons revenir le matin, à l’ouverture des bureaux, pour rencontrer la personne qui détient le tampon ! Première nuit en Afrique ! La chienne garde le véhicule ! « Parcours du combattant » le lendemain mais nous avions pris nos renseignements auparavant par téléphone et nous pouvons repartir ayant satisfait à toutes les obligations. Deuxième étape : Rabat, pour obtenir le permis de chasse. Il fait beau et nous apprécions les paysages. La campagne s’anime, je filme. La caméra super8 chauffe ! Pas de go pro ! Pas d’appareil photo numérique, nous sommes au vingtième siècle ! A Souk el Arbaa nous franchissons l’ancienne frontière entre le Maroc Espagnol et la partie française. Elle est obsolète depuis 1956, date de l’indépendance du pays.
Rabat, nous avons l’autorisation de posséder le fusil, il faut pour l’utiliser, faire de nouvelles démarches. Je prends un taxi qui nous conduira à la bonne adresse et mon mari suit. Les renseignements que nous avions ne sont pas bons et il ne sera pas possible de chasser librement il faut rejoindre une organisation spécialisée, tant pis, nous verrons au retour !
Direction Marrakech. La nuit est là et la fatigue se fait sentir. Le premier hôtel à l’entrée de la ville est très bien ! Demain est un autre jour, au programme, les souks de la ville ! Cette impression d’être dans un autre monde, au cœur des commerces est un souvenir inoubliable que chaque touriste ressent la première fois ! Balek ! Balek ! Les ânes vous frôlent ! Regarde ! Pour le plaisir des yeux ! Les cuivres étincellent, les cuirs exhalent leur odeur caractéristique, les caftans aux belles couleurs sont tentants et ….je ne résiste pas ! Nos jours sont comptés, il faut reprendre la route, nous sommes attendus ce soir à Agadir. Nous passons devant la gare et … surprise ! Un troupeau de moutons et de chèvre paisse sans être perturbé par la circulation. J’imagine pareille chose devant la gare Saint Jean à Bordeaux ! Impossible !
La route est magnifique, les montagnes de l’Atlas, ocres, rouges, les premiers arganiers, tout nous ravit ! Il n’y a pas beaucoup de circulation, il faudra attendre les années 90, l’accentuation du commerce avec le sud pour que cette route devienne très dangereuse. L’autoroute permet aujourd’hui de rejoindre le Souss en sécurité mais …. Le charme du trajet est rompu. Au soleil couchant la ville aux trois cent jours de soleil est là, dans sa baie si calme et si prisée. Les odeurs de sardines annoncent le port. Il n’y a pas encore le nouvel ensemble actuel dont la première pierre sera posée le 6 mars 1985 par sa Majesté Hassan II. Taghazout ! Le vieux camping ! Peut-on appeler camping cet espace sommairement clôturé, où, au milieu des arganiers des centaines de caravanes venues des pays européens stationnent durant l’hiver ? Il n’y a pas d’électricité, l’eau est amenée par camions citernes de la ville et … quand le plein est fait c’est une foire d’empoigne pour remplir les réservoirs, les seaux pour les lessives ! Beaucoup vont à la source de la Madrague (à la sortie du village) pour les corvées de linge ! Les générateurs rechargent les batteries et « cassent » les oreilles des voisins ! Des querelles de voisinages qui s’enveniment si les protagonistes sont de nationalités différentes, les compatriotes venant défendre les couleurs du pays !! Mais tout s’arrange rapidement, on oublie vite autour d’un apéritif convivial ! Quand nous arrivons c’est la fin des parties de pétanque, et les bouteilles sont sur les tables. Nous n’avons rien inventé, la vie de camping a ses règles immuables. Nous logerons à l’Hôtel Talborj, et aurons le plaisir de vivre Agadir by night !
Durant le séjour, le Cap Ghir, Tamri, la côte rocheuse et poissonneuse nous attire. Nous assistons tôt le matin au départ des barques du port du village et une envie nous démange : participer à une sortie en mer. Palabres, négociations, nous partons une après-midi sur une « flouka ». Arrêt au petit large pour prise des calamars qui serviront d’appât, puis travail sérieux ! Le fond de la barque se remplit, les pêcheurs voulant nous faire plaisir, ne sont pas pressés de faire demi-tour, ils veulent que notre investissement soit rentabilisé ! Difficile de trouver des positions sans écraser la « récolte » qui s’amoncelle. A la tombée de la nuit retour à la rame, le moteur refuse de démarrer. Sur le port touristes et autochtones nous attendent curieux d’estimer notre compétence. Nous choisissons quelques pièces et donnons les autres aux villageois qui apprécient.
Taghazout est, à cette époque, un petit village, que le tourisme n’a pas encore transformé. 68 n’est pas très éloigné et la vague Hippie a choisi ces lieux pour y vivre en liberté. Les surfeurs se rassemblent à la Madrague et les commentaires entre les deux mondes (hippies et retraités caravaniers) vont bon train. Au rocher du Diable, aujourd’hui Camping d’Imourane, les campeurs voulant faire du sauvage ( ?) se rassemblent. D’autres choisissent de s’installer près du Camping mais dans la zone non clôturée donc gratuite.
Nous visitons la ville, le port, la vieille ville, samedi le souk est incontournable. Odeurs, couleurs, abondance des légumes du Souss, ravissent nos yeux et la caméra tourne ! Le « vendeur d’eau » est assailli par les flashes ! Mais peu consomment !
Le lac Ben tachine a notre visite. Le gardien des lieux vient nous voir : il n’a pas plu depuis plusieurs années nous raconte-t-il. Il nous donnera une leçon de « chèche » : 8mètres de turban à enrouler autour de la tête. Une belle prise, un black-bass de 3 kg fera de cette journée une réussite. Les autres poissons seront pour le gardien.
Mais le temps avance inexorablement et c’est le retour. Nous faisons halte à Arbaoua où une auberge accueille des chasseurs et organise des séjours. Nous ne sommes pas conquis et préférons les contacts avec les Marocains, la chasse au Maroc n’est pas pour nous, mais la pêche oui ! Elle permet de vivre avec les villageois en partageant leurs réussites et parfois aussi leurs échecs.
Ceuta sera notre port du départ, et c’est avec une seule envie : y revenir pour un séjour plus long que nous quittons le pays.
C’était notre premier voyage, ce ne sera pas le dernier !

Partager cet article
Repost0
8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 17:41

 

 

 

Le désert est une femme capricieuse, qui parfois rend les hommes fous. P Coelho

 

 

1

 L'homme qui, du désert connait le secret, ne peut vieillir. La mort viendra, tournera autour de la dune  puis  repartirar.                

                                                    Tahar Ben Jelloul

 

 

 

3

 Rien de tel que le désert pour changer  l'eau en vin.

 

2

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 16:32

 

    Nous avons repris la direction du nord:

 

0a

 

Nous nous étions habitués à ces paysage désertiques

 

1a

 

mais heureusement les dernières pluies vont permettre les semailles.

 

2a 

Les premiers arganiers apparaissent,

 

3a

 

Euphorbes, figuier de barbarie verdissent les montagnes.

 

4a

 

Villages électrifiés, le progrés est en marche.

 

5a

 

6a

 

Région de production de miel et d'huile d'argane dans la coopérative féminine de Misti.

 

7a

 

Une belle route qui nous conduit à Ifni

au bord de l'océan.

Partager cet article
Repost0
19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 15:04

La fin du voyage

 

 

 

01R

 

02R

 

 

03R

 

04-copie-1

05R

06 R

07R

08R

 

 

Partager cet article
Repost0
16 juillet 2010 5 16 /07 /juillet /2010 16:49

 

Le retour

 

Tout a une fin, je vous convie à m'accompagner sur la route du retour:retour 1

retour2

retour 4retour 5

 

 

Goulimine, la porte du désert

 

retour 6

retour 7

retour 8

 

                                                                                                   à suivrer

Partager cet article
Repost0
4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 07:18

 

       Promenade dans le désert

 

Attachez vos ceintures!

 

Partager cet article
Repost0
26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 11:12

Comment naissent les légendes…

La civilisation arabe est riche de légendes souvent transmises oralement. Les conteurs, sur les places des grandes villes, savent faire vivre leur histoire en y ajoutant les détails qui font d’une anecdote souvent réelle un vrai conte.

Recueillir ces tranches de vie, en chercher l’origine et en écouter le récit est un vrai plaisir.

Un ami m’a fait part d’une aventure dont deux de ses amis avaient été les protagonistes. Je vous la confie et si vos pas vous conduisent vers le sud, vous connaîtrez l’origine du : Monstre du Fatma !

 

Fatma1

 

  La route vers le sud longe l’Atlantique sur une vaste terrasse dominant l’océan avec des à-pics de 10 à 30 mètres. Ici la dureté désert est atténuée par la frange littorale. Le plateau rocailleux est soudain entaillé par le lit d’un oued. Venu des lointaines montagnes de l’Atlas, il poursuit sa quête vers la mer. Le flux et le reflux érigent souvent une barrière de sable coupant le fleuve de son but ultime. Il s’étale et la lagune ainsi formée devient paradis pour les oiseaux marins. Flamants roses et hérons fouillent les vasières. Goélands et mouettes se reposent sur le sable.

Fatma3

Le Ma Fatma est l’une de ces rivières. Sur l’esplanade qui domine son embouchure les pêcheurs ont établi leur campement. Un balcon sur l’océan permet à ces passionnés d’exercer leur art avec une vue magnifique sur l’immensité bleutée. A marée basse les plus courageux vont déranger les oiseaux et remplissent leurs bourriches de tellines. Sur les flancs de la falaise les vagues, par leurs assauts répétés, ont creusé  des grottes. Dans l’une d’elles, vestiges d’une autre époque, un crocodile fossilisé apparait sur la paroi ;

Quand l’amplitude des marées est très grande, moules et bulots qui se réfugient ou s-installent dans les anfractuosités peuvent être délogés par les plus aventureux.

Les autochtones descendent avec une échelle de corde et récoltent les pouces-pieds. Leur vente assurera quelques gains mais le risque de chute et de noyade est grand.Fatma6

 

 

Ce matin Ahmed et Michel empruntent le sentier escarpé, entre les buissons épineux. Ils ont consulté l’annuaire des marées et  disposent de suffisamment de temps pour ramener une bonne provision de coquillages. Munis de couteaux ils détachent les plus grosses pièces et recueillent les bulots qui errent sur les rochers. L’heure avance, le sac est bien rempli, ils songent à remonter avant que la mer ne leur coupe le chemin du retour. Une dernière pièce ? Ahmed se penche  et tend la main vers un recoin sombre. Un remous agite la surface de l’eau. Un tentacule se projette vers lui,   une gerbe d’encre noire l’aveugle. Il pousse un cri  d’effroi et les deux hommes se précipitent vers la sortie.  Rapidement ils se dirigent vers des lieux plus hospitaliers. Essoufflés, ils s’assoient sur une pierre et racontent leur histoire. Les vêtements maculés prouvent le danger de leur équipée.  

Les questions fusent, le tentacule grossit, il était gros comme… ils ne savent plus, mais ce qui est sur c’est qu’il était énorme !

  

Aucun doute ils ont vu Le monstre du Fatma.

 

dcp_1658.jpg

Partager cet article
Repost0
19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 14:12

Au bout de la route un village nous accueille

 

Akfenir 0 

 

Village étape pour tous ceux qui vont ou reviennent du sud.

akfenir 1

 

Construit des deux côtés de la transaharienne:Akfenir 2

 

Akfenir 3

 

Ses nombreux "cafés restaurants" permettent à chacun de se restaurer.

 

Akfenir 4

 

Le boulanger livre le pain.

 

Akfenir 6

 

Les chèvres viennent aux nouvelles

 

Akfenir 5

 

Venez-vous prendre un thé à la menthe?

 

( à suivre)

Partager cet article
Repost0
12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 12:08

 

Tétouan, capitale du rif

Rabat, la vraie capitale

Casablanca et sa grande mosquée

Marrakech, Agadir, prisées des touristes

et de l'autre côté de l'Anti Atlas le Sahara!

début du Sahara

 

De nombreuses villes au pied de cette chaîne montagneuse revendiquent le titre de porte du Sahara. Sur notre route c'est Goulimine qui peut en user.

Autrefois connu pour son marché aux dromadaires sur la route des caravanes, la ville s'est dévéloppée, "civilisée".

Nous entrons dans le Sahara Atlantique ou Sahara occidental, ancienne possession espagnole, la région est maintenant pacifiée.

 "C'est bien le désert, le vrai désert" J Gandini

 

Au delà du Draa commence la Seghiet El Hamra.

Le fleuve marque la frontière entre l'Afrique fertile et le désert, dit Le Clézio.

007

 

Cette année, les pluies de l'hiver ont permis les semailles dans les cuvettes argileuses. Les épis de blé jaunissent dans les champs, il faudra moissonner à la faucille pour récolter la manne qui améliorera l'ordinaire.

 

Entre Tantan et Tarfaya les falaises farment un trottoir à l'Atlantique.

 

Région très poissonneuse il y a quelques années, il reste encore de cette époque bénie, des cabanes de pêcheurs. Venus de l'intérieur ou des grandes villes pour les week end, ces hommes viennent "traquer" la courbine, le poisson mythique du sud.008-copie-1

 

Les prises peuvent atteindre 30kg mais elles sont de plus en plus rares.

Beaucoup d'Europeens viennent passer l'hiver dans la région pour accrocher la prise souvenir!

 

A cette saison, on ne rencontre guère que des autochtones et c'est un plaisir de bavarder avec eux. Le climat, presque toujours venteux, est difficilement supporté par les touristes, mais le soleil et l'hospitalité marocaine font oublier les désagréments de la météo!

 

Partager cet article
Repost0