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24 août 2017 4 24 /08 /août /2017 14:09

Après de nombreux voyages au Maroc nous avons choisi, cet été,  de passer quelques jours en Bretagne!

Je voudrais partager avec vous quelques découvertes de petits ports bretons  en Bretagne sud:

Le Port de la pointe de  Trévignon: https://youtu.be/V8VPqGAPxw0

Le port de Doëlan:https://youtu.be/oVII5M4Mb1s

 

Je vous invite à visiter Pont Aven:https://youtu.be/IPuAYTiaRuU

 

   Bonne promenade!

         Nicole

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29 avril 2016 5 29 /04 /avril /2016 17:22


Dans le sud Gironde entre les rives du fleuve et le coteau, s’égrènent les villages de Saint Pierre d’Aurillac, Saint Maixent et Verdelais. C’est le pays de mon enfance, y flotte le souvenir des années école et des années collège. Pays de mes origines, il l’est aussi pour François Mauriac à Malagar. Sur la terrasse du célèbre domaine, accoudé à la balustrade, « devant cet horizon de vignes et de pins » un homme en espadrilles, chapeau de paille, un paquet de livres sous le bras : Monsieur François est de retour dans la maison familiale. Acquise par son arrière grand père, elle sera son port d’attache.
- « Au sortir de Langon, il fallait d'abord traverser la Garonne sur le vieux pont Eiffel aujourd'hui disparu. Une ligne droite, un virage à gauche sous le grand viaduc, et la montée commençait, dure … ».
- pour contempler « le plus beau paysage du monde » : le vignoble amoureusement entretenu, les raisins, grappes dorées, promesses de délices…
- « Les étés d’autrefois brûlent dans les bouteilles d’Yquem et les couchants des années rougissent le Gruaud Larose ».
- Crus de prestige, issus des terres de l’autre côté de la rivière. Le vin de chez nous est plus modeste !
- « J’ai également été « friand des restes du garde-manger », j’ai déjeuné « sur le pouce d’une carcasse, d’une tranche de confit froid, ou encore d’une grappe de raisin et d’une croûte frottée d’ail ».
Voisine d’un « grand écrivain » excite la curiosité ! Qui êtes-vous Mr Mauriac ?
- « Si jamais je survivais, je sais bien que ce ne serais pas moi, puisque même de mon vivant je ne suis pas cet homme que les autres imaginent et que je ne sais pas moi-même qui je suis. »
- Je dialoguerai donc avec vos écrits !
- « Dis moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es ; il est vrai, mais je te connaitrai encore mieux si tu me dis ce que tu relis. J’ai lu et relu vos livres : « La lecture, une porte ouverte sur un monde enchanté ». Avec vous j’ai cheminé dans la Lande, sous mes pieds crissaient les aiguilles de pins, je respirais avec plaisir le parfum de résine et de bruyère à Argelouse j’ai cherché Thérèse. Je l’ai aperçue sur les marches du Palais de justice de Bazas mais pourquoi n’avoir raconté que des histoires sombres ?
- Je suis « le grand maître de l’amertume… »
- Moi aussi je pourrai dire : « A vous lire, monsieur, j’ai cru que vous alliez troubler l’harmonieuse image que je garde de votre (notre) région. J’ai failli prendre la Gironde pour un fleuve de feu et la Guyenne pour un nœud de vipères… »
- Cette région, je l’ai quittée…
- A la veille de vos vingt deux ans, « deux semaines avant les vendanges à Malagar…un mois avant le passage des palombes dans le ciel de Saint Symphorien ».
- C’est Bordeaux que je quittais : « si nous fûmes mes amis et moi, si pressés de fuir notre ville c’est que nous l’emportions avec nous. »
- Bordeaux que vous considériez comme un désert culturel, Bordeaux qui vibrait pour le rugby que vous abhorriez !
- Comme tous les sports, je ne me suis jamais passionné pour ces jeux du stade !
- Seules, les corridas vous enthousiasmaient.
- « Nous redoutions, …de manquer le premier taureau »
- Provincial vous étiez, provincial et ambitieux, c’est dans la capitale que vous vouliez être reconnu, mais vous serez toujours François de Gironde. Malagar restera à jamais votre domaine et si aujourd’hui il est propriété de la région Aquitaine, c’est l’auteur du Mystère de Frontenac, du Sagouin, du Désert de l’amour qu’on vient chercher dans ces lieux devenus monument historique.
- Ma mère disait que je n’aurai jamais mon buste dans la préfecture !
- Votre buste, je ne sais mais une route porte votre nom ! Vous qui aimiez tant la solitude !
- «Je suis venu ici me terrer et me taire»
- Elle conduit les promeneurs en longeant la Garonne au gré de ses méandres
- «Pauvre Malagar, il appartient à un rêve dont j'ai déjà commencé à m'éloigner pour jamais.» où « le soir j’observe (j’observais) de ma terrasse la forêt que j’ai quittée et dont l’immense armée noire ferme l’horizon. »
- Votre Querencia ! (l’endroit de l’arène où se réfugie le taureau)
- « La vérité c’est que j’appartiens à l’innombrable espèce de chèvres qui ... ne s’éloignent jamais du piquet qui a fixé une fois pour toutes leur destin. »
- Mais une chèvre qui vit à la campagne à la saison des vacances et qui s’y ennuie dès que les caprices de la météo viennent troubler la douceur des étés girondins où que la guerre vous oblige à y demeurer !
- « L'affreux de la vie à la campagne, c'est d'être livré sans recours à la pluie, à la boue, à la neige, à la nuit. »
Ecrire, écrire, toujours écrire pour oublier.
- « Je me distrais avec un long roman… »
- Et plus tard éditorialiste au Figaro
- « Vous ne sauriez croire comme c’est merveilleux de finir sa vie comme journaliste… »
- Et d’être comparé à une girouette, d’être à contre courant et empli de contradictions, « traitre à votre classe ». Mais il faut que je me taise : vindicatif vous étiez,
- « je vous aurez prévenu » !
Il se fait tard Monsieur Mauriac, avant de clore ce dialogue, je vous fais cette confidence : Quand votre petite fille (Régine Desforges, femme du dessinateur Wiaz), a publié La bicyclette bleue, j’ai aimé retrouver la propriété de Montillac, avec Léa, comme à la suite de vos héroïnes, j’ai arpenté les rangs de vignes, grimpé au calvaire de Verdelais, pris le train à la gare de Langon. Peut-être auriez vous pu faire ce commentaire :
- C’est un livre…dont un chrétien doit penser beaucoup de mal. C’est bien intéressant tout de même. » et dans votre regard s’allumerait une petite flamme qui vous ramènerait à votre jeunesse, cette adolescence qui vous a poursuivi toute la vie.
- « Je me dis que peut-être, quand je ne serais plus là, mes livres continueront, … à faire aimer le cher et doux pays auquel je dois tout… »
- Tous les ans dans Malagar réaménagé, se retrouvent, écrivains, artistes et visiteurs curieux. Tous, dans vos pas, font et refont vos promenades, et se retrouvent sous la charmille pour partager le plaisir de la visite. Cette maison du pays de Garonne « ce n’est que ça ! » (allusion à une remarque d’écrivain célèbre, qui s’est vu traiter d’imbécile et écarté de ses relations.)
« Adischats » Monsieur Mauriac, vous avez dit « Les morts seraient bien embarrassants s’ils revenaient », peut-être seraient-ils déçus : A Malagar l’allée de cyprès qui faisait votre fierté n’est plus, et dans la Lande, le murmure des pins et le chant des cigales sont remplacés par le vrombissement des voitures et bientôt du TGV, mais le chêne est toujours là devant le chalet de Saint Symphorien.

Contrairement à ce que vous avez écrit : « que mon grand père de Langon soit allé prendre femme dans la grande lande, du côté de Villandraut et de Saint Symphorien, j’ai toujours cru que le don littéraire en moi était lié à cette double appartenance. » le talent n’est pas affaire de terroir ! Vous pouvez me lire et me relire, peut-être me connaitrez-vous mais, et je le regrette, lecteur, seule l’œuvre de mon admirable voisin mérite votre attention !
Nic 9 janvier 11

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24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 15:47

 

 

L'hiver est une belle saison pour reprendre la lecture. Je vous invite à rencontrer des écrivains de ma région l'Aquitaine

Burdigala est le lieu qui m’a vu naître écrira le poète Décimus Magnus Ausonia. Il possédait cinq villas gallo-romaines dans le bordelais et appréciait son pays « terre de succulences puisqu’elle a pour frontières l’huitre et le beurre, la truffe, le cèpe et le vin, le foie gras, le pruneau et l’ortolan, ce bruant d’Europe à la chair délicate… ». Si vous passez près de Saint Emilion, n’oubliez pas de déguster le Grand cru : Château Ausone, il provient dit-on de l’emplacement exact de sa villa Lucaniacus.
Aliénor fit de son duché une possession anglaise mais c’est une française, Mireille Calmel qui lui consacre son premier roman. La duchesse d’Aquitaine était la petite fille de Guillaume IX Le Troubadour, sa famille encouragea les poètes occitans.
Jaufré Rudel, prince de Blaye, rencontra-t-il « La dame de TrIpoli » au cours de la deuxième croisade avec sa souveraine ? Est-ce elle qui lui inspira ses poèmes sur l’amour lointain ? En visitant la citadelle de Blaye vous n’aurez pas de réponse. Au bord de l’estuaire balayé par le même vent salin, au gré des marées, la nostalgie des départs vous envahira peut-être.
A Bordeaux tout le monde cite les trois M : Montaigne, Montesquieu et Mauriac. Mais ils sont nombreux ceux qui ont élu domicile dans cette région et l’ont mise en scène dans leurs œuvres.
En arpentant, les rues de la ville des fantômes vous accompagneront. Aurez-vous la chance de croiser sur les marches de l’ancienne faculté de médecine cet homme vêtu d’une peau de mouton qui inspira à Roger Boussinot Vie et mort de Jean Chalosse ? Natif d’un petit village, sur les bords de la Garonne, Boussinot « monte » à Bordeaux faire ses humanités puis à Paris, mais il reviendra et écrira plusieurs romans ruraux.
C’est à Bordeaux que François Mauriac passe neuf mois de l’année : « Les maisons, les rues de Bordeaux, ce sont les évènements de ma vie», mais c’est à Malagar, sur les coteaux qui dominent la vallée de la Garonne qu’il écrira Le nœud de vipères, La chair et le sang et Destins. C’est dans sa demeure landaise qu’il fera vivre l’enfant du Mystère de Frontenac.
C’est aussi sur les bords de la Garonne que Michèle Perrein rencontre des personnages « ordinaires » qui deviendront héros de roman. Elle nous conte dans Le buveur de Garonne une pêche à l’alose chère à tous les girondins. Plongez-vous dans « Les cotonniers de Bassalane » pour humer les odeurs marines du Bassin.
Entre Garonne et Dordogne, l’Entre deux mers accueillit Marguerite Duras à son retour d’Indochine.
C’est près de la Dordogne que se retira Michel de Montaigne, après avoir était maire de la capitale girondine. Dans la tour de son château il écrivit Les Essais.
Vous parlerai-je aussi des géographes Elisée et Onésime Reclus, natifs de la bastide de Sainte Foy la Grande, d’Elie Faure leur neveu essayiste, tous trois encore présents dans la mémoire des foyens ?
Philippe Sollers : « Je suis né là, juste avant la guerre, tout près des vignes du château Haut Brion.. », Pierre Veilletet, Jean Vautrin, Michel Suffran et bien d’autres, certains natifs du bordelais, d’autres l’ont rejoint, tous ont apprécié comme Anouilh d’y vivre ou d’y passer des vacances. Sur le Bassin d’Arcachon, « ici le soleil, le sable, les vagues, les baignades, les courses me grisent… » (J Anouilh), on déguste « l’huitre grasse et blanche » (Ausone).
Vous aurai-je donné envie d’y faire un séjour ? Vous ne pourrez alors dire comme Claude Villers : Arrivé dans ce pays par hasard, je fus conquis par surprise.
Nicole

 

Pardon à tous les écrivains que j’ai oubliés, si vous les rencontrez, racontez-moi !

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 11:44

 

 

De retour en France je vous offre une promenade au long de la Dordogne.

 

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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 10:44

 

 

Vol au dessus de la rivière

 

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 13:18

 

   On m'appelle rivière Espérance

 

 

01 La Dordogne abrite plus de 30 espèces de végétaux aquatiques, ainsi qu’une végétation de rives, dont l’importance est considérable pour l’écologie et la stabilité des berges.   Une grande diversité biologique animale est présente puisque la rivière héberge plus de 320 espèces. La Dordogne et la Gironde sont les derniers bastions européens de l’esturgeon sauvage.

 

 

 

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Le Héron au long bec emmanché d'un long cou


Point n'est besoin de décrire le héron cendré qui nous est devenu familier. D'une stature à peine inférieure à celle de la cigogne blanche, il lui arrive souvent de se tenir immobile, droit et cou replié .....

 

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 10:07

011Le pin des Landes


On ne voit en passant par les Landes désertes,
Vrai Sahara français, poudré de sable blanc,
Surgir de l'herbe sèche et des flaques d'eaux vertes
D'autre arbre que le pin avec sa plaie au flanc ;

Car, pour lui dérober ses larmes de résine,
L'homme, avare bourreau de la création,
Qui ne vit qu'aux dépens de ce qu'il assassine,
Dans son tronc douloureux ouvre un large sillon !

Sans regretter son sang qui coule goutte à goutte,
Le pin verse son baume et sa sève qui bout,
Et se tient toujours droit sur le bord de la route,
Comme un soldat blessé qui veut mourir debout.

Le poète est ainsi dans les Landes du monde ;
Lorsqu'il est sans blessure, il garde son trésor.
Il faut qu'il ait au cœur une entaille profonde
Pour épancher ses vers, divines larmes d'or !

Théophile Gautier (1811-1872),

 

 

Le sang des pins des Landes ne coule plus , les tempêtes, hélas, couchent ces géants!

Les incendies sont également un fléau pour la forêt.

 

     Nicole

 

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20 août 2010 5 20 /08 /août /2010 17:50

Promenade dans un des plus beaux villages de France: Aubeterre

 

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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 14:49

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   " Au sortir de Langon, il fallait d'abord traverser la Garonne sur le vieux pont Eiffel aujourd'hui disparu. Une ligne droite, un virage à gauche sous le grand viaduc et la montée commençait, dure au milieu des vignes...F Mauriacmauriac 8

 

 

 

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Malagar

 

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 15:52

Je vous invite aujourd'hui à lever la tête
pour regarder les clochers de nos églises.

Appelles 4

Eynesse 2Les Lèves 3

Saint André 2

Sainte Foy 1

Thoumeyragues 6
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