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18 septembre 2021 6 18 /09 /septembre /2021 14:25

Bonjour

Si vous avez aimé la balade dans le sud marocain avec Nicole, je vous emmène aujourd'hui dans le désert, le grand Sahara.

C'est avec mon amie Danaë que vous écouterez : Paisible était le chant des dunes.

Un extrait:

je vous offre cette fois quelques histoires d’autrefois et de maintenant qui se sont passées dans le plus beau désert du monde, le Sahara.

C’est ce lieu que nous allons parcourir ensemble, avalant la poussière de la piste, côtoyant les plus hautes dunes, ressentant la vibration de l’air chaud et les émois de nos cœurs abasourdis par tant de beautés naturelles.

Nos yeux seront éblouis par la réverbération du soleil sur les milliers de grains de sable qui, étaient ces beaux rochers dressés sur le ciel bleu avant de subir l’érosion du vent et du gel pendant des siècles.

Tous ces grains de sable, poussés par l’harmattan, s’accumulent en collines pour former les dunes dont les courbes dorées enchantent les voyageurs.

Le calme règne sur l’étendue désertique. Seules quelques tiges d’herbe ondulent au souffle du vent. Doucement, un léger murmure monte du sol. Bientôt, c’est une mélodie assourdissante qui envahit l’air. Mais d’où vient ce chant ?

Unique, envoûtant, mystérieux, ce chant est en fait connu depuis longtemps. Déjà, au 12ème siècle, Marco Polo mentionnait son existence dans ses écrits de voyage. 

Vous pourrez retrouvez mon amie Danaë : http://danae.unblog.fr/

 

et voici un poème qui célèbre l'arbre du désert:

 

L’arbre du Ténéré

C’était un acacia, radiana, solitaire
Qui poussait tout là-bas, aux confins du désert.
Perdu dans tout ce sable comme dans une mer,
A tous les touaregs, il servait de repaire
Lorsque leurs caravanes traversaient le Niger.
Cet arbre, absolument isolé de la terre,
Maintenant remplacé par une branche en fer
Parce qu’un chauffeur, ivre, qui faisait marche arrière
A heurté cette icône, tortueuse et altière.
L’arbre qui gît au sol provoqua la colère
De quelques voyageurs, scrupuleux et diserts.
Ces gens prirent la dépouille et puis la transportèrent
Sur le toit du quatre quatre qui servit de civière.
La femme qui commandait, très grande avocassière,
Transforma leur convoi, en convoi mortuaire,
Et comme Jésus Christ emmené du Calvaire,
Ils emmenèrent l’arbre au musée de Zinder,
  Ce lieu si triste et chaud, devenu sanctuaire 

Paul GRIMALDI-ORSINI  

 

 

 

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commentaires

D
Merci beaucoup Nicole. C'est très gentil de rappeler mon livre .Je te souhaite un bel automne. Bises mon amie
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