vendredi 3 février
Le vent soufflait, la mer engrossée par Eole se gonflait puis retombait en gerbes d'écume. Les vagues poussaient paar le vent se fracassaient contre les falaises. Le ciel était gris, le sable cingait le visage. Spectacle grandiose où la nature reprend ses droits.
Quelques oiseaux planaient, se laissaient porter par les courants scrutant la surface de l'océan. Parfois un rayon de soleil perçait entre les nuages et tout s'illuminait.
Des reflets argentésà la surface, un coin de ciel bleu au dessus de nos têtes, puis très vite de gros cumulus gris jouaient les envahisseurs. Espoir pour les toristes vite remplacé par l'espoir des autochtones qui espèrent la pluie depuis des mois et des mois!Les champs ont prêts, la semence attend.
Capricieuse est la météo: sècheresse ou déluge, canicule ou froidure, elle se moque du juste milieu! et dans ces régions oubliées des dieux tous les excés sont possibles.
Et les vagues s'acharnent contre les rochers, coups de butoir incessants, vacarme sans fin ...
et la pluie n'est pas venue...