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30 décembre 2007 7 30 /12 /décembre /2007 15:38
Heureux qui comme Ulysse
a fait un beau voyage....undefined


ne garder en souvenir, que les plus beaux paysages...
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28 décembre 2007 5 28 /12 /décembre /2007 10:30
                                                               
                                                                           
           
Nuit des merveilles
 
 
 
-           24 décembre, youpi s’écria Benjamin, nous y sommes c’est aujourd’hui !
-           Oui  répond maman ce soir c’est la nuit de Noël !
Mais Benjamin a d’autres idées en tête, bien sur il y aura demain matin des cadeaux au pied du sapin. Dans les paquets, soigneusement empilés, il trouvera la console commandée, les DVD choisis, cochés sur la liste remise par papa pour la communiquer au père Noël, le blouson qu’il a admiré dans la vitrine de la boutique, il sera comblé mais pas surpris. Depuis longtemps il sait que ce jour là, ses vœux sont exaucés.
Certains de ses camarades n’ont pas sa chance, ils attendent avec impatience le grand matin et quelquefois il lui arrive de les envier ! Il exagère mais connaître ce petit frisson qui précède la découverte, il aimerait bien !
Jamais il ne dira  cela à ses parents, car en fait il apprécie sa situation et cette année il est lui aussi fébrile, il a rendez-vous ce soir avec …. Chut ! Personne ne doit savoir avant l’heure !
Il y a deux jours, au cours d’une expédition dans les combles, Benjamin a déniché un livre de légendes très vieux et comme il adore lire, il l’a emporté !
A huit ans on aime les belles histoires, on croit encore aux contes de fées même si on ne l’avoue pas !
« Aminuit,  La nuit des merveilles, (ainsi nomme-t-on la nuit de Noël)  les animaux parlent le langage des hommes. Ils échangent des commentaires sur leurs maîtres. » Maman l’a appelé, il n’a pas continué, mais il a mijoté son projet : surprendre ses chiens, Love et Mina. Ce sont deux caniches, chouchoutés par maman, toujours soigneusement toilettés, qui accompagnent la famille depuis de longues années.
Parfois, Benjamin est jaloux de l’attention que maman leur porte, il aimerait savoir ce que cachent ces regards espiègles, se moquent-ils des humains ? Comprennent-ils tout ce qu’on dit comme l’affirme papa ? Comment sont-ils si intelligents sans aller à l’école ? Jamais de devoirs pour eux, jamais ils n’entendent la sempiternelle phrase qui sonne à ses oreilles quand il baille aux corneilles devant ses cahiers : tu dois travailler pour avoir un bon métier quand tu seras grand !
A minuit il quittera la table familiale, prétextant une envie soudaine et pressante et il filera vers la pièce où en principe on aura enfermé les chiens pour qu’ils ne dérangent pas mamie. Pour une fois, Benjamin apprécie qu’elle ne les aime pas !
Après il improvisera mais il y a peu de chance qu’on découvre son absence, les adultes seront occupés à porter des toasts.
La journée n’en finit plus, Benjamin a repéré les lieux, préparé son scénario. A vingt deux heures les invités sont là, tout se déroule comme prévu, Love et Mina ont rejoint leur coussins, tandis que maman et mamie s’activent à la cuisine, papi et papa commentent les dernières nouvelles. Ensuite projection du film : Kirikou et les bêtes sauvages. Blotti contre sa mère, Benjamin se laisse emporter par la magie de l’histoire. Il rêve de l’Afrique, il sera explorateur, il filmera les animaux … mais il a oublié de prévenir le marchand de sable et ses paupières s’alourdissent. Maman le prend dans ses bras et le dépose doucement sur son lit, on le réveillera pour le repas.
Beaucoup plus tard, des aboiements tirent Benjamin de son sommeil. Que se passe-t-il ? Papi vient le chercher, le père Noël est passé, on n’attend plus que lui pour ouvrir les cadeaux, même les chiens manifestent leur impatience.
-           Quelle heure est-il ?
-           Deux heures du matin, tu ouvres les paquets et ensuite on dégustera la bûche de Noël.
Benjamin est déçu, mais rapidement ses nombreux jouets lui rendent son sourire, il y a une surprise : la panoplie Harry Potter, il pourra faire de la magie !
Quelques jours plus tard, il reprend sa lecture interrompue, la fin de l’histoire lui donne des frissons : ceux qui cherchent à surprendre les conversations animales prennent le risque de devenir muet !
-           Je l’ai échappé belle, merci Marchand de sable !
   
 
           
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27 décembre 2007 4 27 /12 /décembre /2007 11:34

Le vent de sable terminé, c'est l'océan qui s'est mis en colère:undefined

Les vagues se jettent à l'assaut des falaises:

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23 décembre 2007 7 23 /12 /décembre /2007 14:37
Dans l'impossibilité de publier des photos 
je souhaite à tous les lecteurs de passage de très agréables fêtes.
                                                      Nicole
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20 décembre 2007 4 20 /12 /décembre /2007 10:11
NUIT DE NOËL
 

boules de Noël en papier roses et vertesboules de Noël en papier roses et vertesboules de Noël en papier roses et vertes

La nuit était froide et étoilée comme souvent en hiver. Il gelait à pierre fendre. La lune ronde s’épanouissait dans le ciel lumineux. La voie lactée traçait son chemin au-dessus de nos têtes.
Les planètes poursuivaient leur rotation et rien ne semblait troubler leur trajectoire :   
-   Saturne entourée de ses anneaux,
-   Mars la rouge ne s’inquiétait guère de l’attrait qu’elle produisait chez les humains,      
-  Vénus se laissait conter, indifférente, quelques romances.
Aucunes ne jalousaient les puissantes machines qui depuis peu envahissaient l’espace. Les fusées ne remplaceront jamais les étoiles filantes et les satellites seront pour toujours des sphères métalliques.
Des savants, l’œil rivé sur leur télescope, surveillaient le ballet sans fin qui tournait là-haut.
 Il régnait une atmosphère étrange. Dans les villes des petites lumières scintillaient, partout des guirlandes se balançaient et lançaient des lueurs multicolores.
 Les oiseaux, qui n’avaient pas entrepris leur migration, étaient tout étonnés quand par hasard ils ouvraient un œil avant l’aube :
   -   Le jour est-il déjà levé ?
 C’est sûr un évènement important se préparait.
Un petit lapin, né au printemps, curieux, s’approcha d’un parc où trônait un conifère paré d’ampoules rouges, jaunes et bleues.
-       Que se passe-t-il ? Demande-t-il à l’arbre.
-       Tu ne sais pas, c’est la fête de la nativité !
-       Et alors ?
-       C’est la nuit de tous les miracles !
Un peu surpris, ne comprenant pas très bien ce que cela voulait dire, l’animal repartit en gambadant.
-       Miracle ! Miracle ! Chantait-il.
-       Que dis-tu ? Marmonna une hulotte à l’affût d’une invisible proie. 
-       C’est la nuit de Noël ! Cria la bête fière de connaître un secret.
-       La nuit de Noël ! La nuit de Noël ! répétait l’écho.
Minuit !
Les cloches se mirent à sonner, les étoiles à briller encore plus fort.
Partout dans la forêt, résonnèrent les grelots du renne qui apportait à chacun un cadeau.
Les animaux, surpris dans leur sommeil, découvrirent près de leur gîte leur présent qu’ils s’empressèrent de déguster. Inutile de se mettre en chasse, la paix doit régner entre tous. Les plantes secouèrent leurs branches et entamèrent une ronde pour célébrer cet instant magique.
Au ciel, les astres furent pris d’une folie que personne ne remarqua: tous étaient dans la ferveur du saint anniversaire.
Les yeux embués de larmes de joie, le lapereau applaudissait.
Au matin, quand revint le silence après les agapes de la nuit, quand les illuminations s’éteignirent, il s’écria un peu triste :
   -   Adieu Noël ! Adieu !
   -   Pourquoi dis-tu cela ? Demanda dame chouette, l’année prochaine tout recommencera !           
Une fois l’an depuis deux millénaires se produit le prodige : 
Faire régner sur Terre, un instant de paix, d’espoir et de fraternité.
Deux ou trois pirouettes sur l’herbe gelée et la petite bête regagna son terrier, le poil brillant de givre et la tête emplie de merveilleux souvenirs.
 
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18 décembre 2007 2 18 /12 /décembre /2007 15:19

cherghi.JPG

 
 
 
C’est un matin calme, trop calme. L’horizon est parfaitement dégagé, la mer est plate, seuls quelques papillons et libellules volètent autour de nous. Que font-ils ici ? Pas un buisson, pas une touffe d’herbe pour justifier leur présence ? Une belle journée s’annonce pourtant la libellule m’avertit : la tempête venue de l’est approche. Le vent chaud dévastateur, qui depuis la Lybie brûle tout sur son passage en traversant le grand désert, sera bientôt là, la libellule l’a annoncé ! 



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Cette tranquillité, cette apnée de la nature, c’est le Sahara qui reprend son souffle. Les insectes l’ont pressenti et sont venus se réfugier dans la rocaille du bord de mer espérant que la brise marine vaincra l’ennemi. Au loin le ciel se charge de sable, un nuage brun avance inexorablement. C’est un pays hors du temps, un pays pour les pierres et le vent que rien n’arrête, peut-être aussi pour les scorpions et les gerboises qui trouvent refuge sous un rocher. Le Sarahoui s’enveloppe dans sa djellaba, le visage masqué par le chèche bleu ou noir. Il avance, courbé affrontant l’adversaire seulement si c’est nécessaire. Les rues du village sont vides, les portes sont closes, la poussière tourbillonne. Le souffle culbute les cartons, renverse les caisses et rejette les détritus vers la mer. Parfois il démolit les cabanes de pêcheurs sur le plateau.
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Aujourd’hui il est le maître, il a franchi les dunes, s’est chargé de leur sable ocre et les disperse au gré de son humeur. On croit s’être protégé mais quand viendra l’heure du repas les grains crisseront sous les dents.
Nommé chergui ou simoun ou bien sirocco selon les lieux où il souffle il est partout redouté. Les nomades le subissent. Dès les premiers signes, le campement s’affaire: entraver les dromadaires pour ne pas les perdre, rassembler le troupeau de chèvres, leur seule possession et consolider la tente.       
C’est le vent du désert à qui rien ne résiste. Seule, au bout de quelques heures ou de quelques jours, venue de l’océan une brise fraiche chassera l’importun. Instantanément la température descendra et la vie reprendra. 
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16 décembre 2007 7 16 /12 /décembre /2007 16:09

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Les chèvres sont restées dans l'arganier et je suis revenue avec de nombreuses photos et des textes pour vous faire partager mon séjour!

A bientôt     Nicole

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18 septembre 2007 2 18 /09 /septembre /2007 17:41
Je suis absente jusqu'à Noël.P5020146.JPGPA160648.JPGPA160655.JPG 

Quelques photos pour vous faire rêver!
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12 septembre 2007 3 12 /09 /septembre /2007 17:36

 

 
 
Souvenirs, souvenirs... 
 
 
« Au sortir de Langon, il fallait d'abord traverser la Garonne sur le vieux pont Eiffel aujourd'hui disparu. Une ligne droite, un virage à gauche sous le grand viaduc, et la montée commençait, dure, au milieu des vignes … » F Mauriac
Non je ne vous emmène pas à Malagar mais tout à côté, chez mes grands parents !
Malagar n’était alors que la célèbre côte qui nous obligeait à mettre pied à terre quand, à vélo, nous rendions visite à nos aïeux.
Très souvent, mon frère et moi, avons rejoint la demeure familiale, celle où nous étions nés à la fin de la dernière guerre. Nous ignorions qu’à quelques kilomètres, vivait un homme célèbre, dont les livres décriraient de façon remarquable cette région chère à mon cœur.
La bâtisse nous accueillait, fièrement dressée au milieu du vignoble, et la vue qui s’offrait à nos regards était au moins aussi belle que celle de notre illustre voisin ! Plus bas dans la vallée, le fleuve serpentait entre les peupliers et, à l’horizon, on apercevait la ligne sombre de la forêt landaise. Tout au long de la rivière, les villages s’égrenaient, et les soirs de quatorze juillet, on comptait les feux d’artifices qui célébraient la fête nationale : dix, était le record à battre !
On disait que, par temps clair, on pouvait apercevoir les premiers contreforts pyrénéens. Je n’ai jamais eu la chance de les voir.
Ici, on vivait encore comme au début du siècle, bien que le progrès fasse une timide apparition. Mémé, lavait son linge au lavoir et je l’accompagnais pour pousser la brouette.
    -   Jamais ils n’inventeront une machine pour ce travail, clamait-elle !
Pépé Joseph poussait la charrue tirée par le cheval, Bijou. Les premiers tracteurs commençaient à apparaître, mais étaient réservés aux « grosses propriétés ».
J’adorais mon grand père, j’étais sa première petite fille et c’est avec plaisir que je venais, aux vacances scolaires, séjourner ici.
Pourtant quelques années auparavant, un évènement avait terni cette entente.
A quatre ans, à la suite d’une coqueluche qui n’en finissait pas de guérir, le médecin recommanda un changement d’air. Je quittais donc pour quelques temps frère et sœur pour la maison de mes origines. Craignant que la solitude ne crée l’ennui, on m’inscrivit à l’école du village.
Désormais, matin, midi et soir, une promenade à travers champs me conduisait à l’école et me ramenait au logis. C’était l’occasion pour moi d’inventer de nouveaux jeux et de me glisser dans de nouveaux personnages.
En cette fin d’après midi, le soleil brillait, c’était la saison des labours, on entendait les cris d’encouragement aux animaux : Hue ! Hue ! Parfois la bête se faisait houspiller, aucun répit ne lui était accordé.
Tout naturellement, je m’imaginais tenant les rênes et traçant mon sillon. Mon cheval est rebelle, utilisons les grands moyens !
-       Pompon ! Nom de Dieu, tu avances ! 
J’ignore que les adultes ont des droits que les enfants ne possèdent pas, celui de jurer par exemple.
-      Qu’est-ce qu’un juron ?
Dans la cour de récréation, « les gros mots » fusent à l’abri des oreilles des grands, si possible.
Là je ne cherche pas à me cacher, en toute innocence, je crie à tue tête, ce que je crois être un ordre efficace.
Devant la maison, pépé Joseph m’attend, courroucé. Il m’administre une gifle magistrale. En larmes, je ne comprends ma faute qu’en écoutant le rapport qu’il fait à mémé.
Une incompréhension m’envahit, un sentiment d’injustice qui s’atténuera progressivement.
Oublié ? Non, moment enfoui dans la malle des souvenirs !
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11 septembre 2007 2 11 /09 /septembre /2007 17:26
RÊVERIES
 
 
 
Benjamin marche dans la forêt,il traîne son ennui
que pourrait-il bien faire ?
C’est un jour d’été, un de ces jours où…
On n’ose pas le dire, mais l’école manque !
L’école et surtout les récréations,
les copains, les jeux d’équipes !
Les vacances sont longues quand on reste à la maison !
Une petite musique lui fait dresser l’oreille : il s’approche,
une source chante entre les arbres et coule dans un fossé.
Benjamin jette un caillou et écoute le gros plouf !!
Son regard erre,
une feuille flotte.
Il la suit des yeux un instant. Où va t-elle ?
Il se souvient : la maîtresse a raconté,
le fossé va se jeter dans le ruisseau,
le ruisseau dans la rivière, la rivière dans la mer.
Benjamin rêve, la feuille est devenue navire …
Assis dans l’herbe, son chien Tobb couché à ses pieds,
il part pour un voyage lointain.
Il part rejoindre les amis sénégalais
avec qui il a correspondu toute l’année.
Déjà il vogue sur l’atlantique,
Les grosses vagues ne lui font pas peur !
Tel un pirate il se dresse, un bâton à la main !
Il ne craint personne.
A l’abordage !
Mais où se trouve l’ennemi ?
Un bruit assourdissant gronde au loin.
Des canons ?
Le tonnerre qui annonce la tempête ?
Rien de tout cela !
Oh! Non! Benjamin se frotte les yeux...
Que sont ces gros scarabées qui creusent la falaise?
Enormes, ils avancent péniblement,
une grosse pince sur le front leur permet de creuser.
A chaque coup le sol tremble,
Tobb, lui même, ne sait que penser!
Tout le monde connaît son courage légendaire!
Il doit faire quelque chose!
Oui, mais quoi, devant ce danger inconnu?
Il tente les contres attaques habituelles:
Se hérisser pour paraître plus impressionnant,
aboyer, aboyer plus fort encore!
Hélas, la bête fait plus de bruit que lui!
Il va falloir utiliser la ruse, étudier l’ennemi,
Tobb réfléchit...
Benjamin est ébahi, d’où viennent ces monstres?
Sur quelle planète ont-ils été conçus?
La curiosité et un peu d’inconscience, le poussent à s’approcher!
Tobb doit le protéger.
Quand soudain.... La panique semble se répandre sur la falaise!
D’autres monstres apparaissent, de minuscules insectes tournent autour!
Tobb se met à aboyer, à sauter, il se retrouve en terrain connu....
Benjamin se frotte les yeux...
Que lui est-il arrivé?
Assis sur la colline, qui surplombe la rivière,
il voit devant lui le chantier....
 
 
 
Mais oui, bien sur ! Le chantier ! Maman a raconté…
Ils vont construire une nouvelle école,
et le voilà près de l’endroit choisi pour …
Un lieu bien agréable pour une chose peu sympathique,
Bah !! Il repensera à sa rêverie quand la leçon sera trop ennuyeuse
Et il racontera aux copains.
Les extra terrestres, les monstres, sa peur…
Non il ne dira rien, ce sera son secret.
Allez, Tobb, viens nous rentrons,
La rentrée approche,
Il me faut déjà y penser !!
Les copains, les jeux, les histoires de vacances !
Oh ! Après tout la vie n’est pas si moche que ça !!
 
 
 
 
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